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Notice d'autorité
Personne

Wuilliermus de Dompno Petro

  • 1000
  • Personne
  • 1280-01-01-1360-12-31

Devient châtelain de Romont en 1349 à la suite de Guillaume de Billens.

Uldricus Chamos

  • 1002
  • Personne
  • XIVe siècle

Vient de Moudon et devient clerc juré de la châtellenie de Romont

Savoie, Louis II de (Vaud)

  • Personne
  • entre 1283 et 1293, décès entre le 18 et le 29.1.1349,

à Hautecombe (Savoie). Fils de Louis Ier ( -> 15 ). ∞ 1309 Isabelle de Chalon-Arlay, fille de Jean. Beau-frère de Jean de Chalon. Devenu seigneur de Vaud en 1302, S. afficha ouvertement comme son père ses ambitions princières; il remit en cause la succession du comte Philippe Ier ( -> 18), qui fit l'objet de nouveaux accords conclus en 1314 et 1321 avec son oncle Amédée V ( -> 1). En échange du renoncement définitif au partage du comté et de la reconnaissance de la dépendance féodale de la baronnie de Vaud, il obtint de substantiels avantages financiers. Il consolida de façon durable le pouvoir savoyard dans son apanage en mettant la main sur les droits seigneuriaux de nombreux établissements monastiques (Hautcrêt, Oujon, Bonmont). Il développa également l'administration en faisant rédiger deux cartulaires de fiefs (1320, 1339) et de nombreuses extentes foncières. Il contrôla de plus en plus efficacement la noblesse vaudoise tout en l'intégrant dans les réseaux administratifs et militaires savoyards. Il mena une politique matrimoniale habile, qu'il s'agisse de son propre mariage, de ceux de ses sœurs (Blanche, mariée à Pierre II de Grandson) ou de ses enfants, Jean et Catherine ( -> 6), s'assurant notamment du soutien de la haute noblesse comtoise (alliances répétées avec les Chalon).

S. accomplit aussi une carrière européenne. Au côté d'Amédée V, il joua un rôle prépondérant dans l'expédition italienne d'Henri VII: nommé sénateur de Rome dès 1310, il accompagna l'empereur jusqu'à son couronnement à Rome en 1312. A partir de 1330, il résida souvent à Paris et fréquenta la cour de Philippe VI, qui le nomma en 1337 souverain maître de la Chambre des comptes. Il participa, du côté français, aux premières campagnes de la guerre de Cent Ans, mais arriva en retard à la bataille de Crécy (1346). A la suite de la mort de son fils unique à la bataille de Laupen (1339), il s'occupa de sa succession et légua par testament (1340) la baronnie à sa fille Catherine, obtenant en 1341 l'accord du comte Aymon. Après le décès de ce dernier en 1343, il devint cotuteur du jeune Amédée VI ( -> 2), exerçant de fait le pouvoir à la tête du comté de S.

Bibliographie
– J. Cordey, Les comtes de Savoie et les rois de France pendant la guerre de Cent ans, 1911
– C.A. Gerbaix de Sonnaz, «Mémoire hist. sur Louis II de Savoie, Sire de Vaud, sénateur de Rome (1310-1312) », in Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie, série 5, t. 1, 1911, 1-136
– B. Galland, Les papes d'Avignon et la Maison de Savoie, 1998, 216-220
– A. Barbaglia et al., éd., Documenti sull'attività della cancelleria sabauda a metà del secolo XIV, 2001
– B. Andenmatten, La maison de Savoie et la noblesse vaudoise (XIIIe-XIVe s.), 2005

Auteur(e): Bernard Andenmatten

Savoie, Amédée VIII de

  • Personne
  • 4.9.1383 à Chambéry, décès 7.1.1451 à Genève

Fils du comte Amédée VII de Savoie et de Bonne, fille de Jean, duc de Berry, et nièce du roi Charles V. ∞ Marie, fille de Philippe le Hardi, duc de Bourgogne. L'enfance du comte Amédée VIII de Savoie, futur pape F., est marquée par les affrontements entre les partisans de sa mère et ceux de sa grand-mère, Bonne de Bourbon, régente du comté. La période qui suit la majorité politique (1397) du jeune comte est marquée par un important mouvement de centralisation administrative et d'accroissement territorial de l'Etat savoyard, entériné en 1416 par l'empereur Sigismond avec l'octroi de la dignité ducale à Amédée VIII et à ses descendants. En 1430, il promulgue les Statuta Sabaudiae, substantiel corpus législatif destiné à organiser l'Etat savoyard et à réglementer la vie de ses habitants, notamment par des prescriptions somptuaires. En 1434, au sommet de sa puissance, il se retire dans sa résidence de Ripaille (Savoie), aménagée en ermitage, et son fils Louis devient lieutenant général du duché, bien qu'Amédée VIII continue à exercer une bonne partie du pouvoir.

L'éloignement très relatif des affaires séculières ainsi que sa réputation de sagesse expliquent en partie le choix apparemment surprenant des Pères du concile de Bâle, qui, le 5 novembre 1439, élisent au trône pontifical ce prince laïque, veuf et père de famille, en remplacement d'Eugène IV qu'ils venaient de déposer. Amédée VIII est couronné à Bâle le 24 juillet 1440, devenant pape sous le nom de F. Rapidement en conflit avec les Pères de Bâle, il revient dès 1442 sur les bords du Léman où il dispose d'une obédience limitée au territoire de l'Etat savoyard. Son abdication à Lausanne le 7 avril 1449 est précédée de négociations serrées avec le pape romain Nicolas V: F. devient cardinal légat dans son ancienne obédience et les Savoie obtiennent des droits importants, comme celui de nomination aux bénéfices majeurs du duché, ainsi que l'administration de l'évêché de Genève et de plusieurs monastères, dont Payerne et Romainmôtier. Le parcours exceptionnel de F. a très tôt suscité des jugements contrastés: alors qu'il est considéré comme antipape par la tradition romaine et que se développe la légende de Ripaille comme lieu de débauche, des rumeurs font état de miracles obtenus en Chablais à la suite de l'invocation du duc devenu pape.

Savoie, Amédée VII de

  • Personne
  • 24.2.1360 à Chambéry, décès 1.11.1391 à Ripaille (Thonon)

Fils d'Amédée VI ( -> 2). ∞ 1377 Bonne, fille de Jean, duc de Berry. Dit le Comte rouge, S. succéda à son père en 1383, mais dut partager le pouvoir avec sa mère Bonne ( -> 5). En août 1384, il vint au secours de son cousin Edouard ( -> 9), évêque de Sion. Armé chevalier à cette occasion, il affronta avec succès les troupes des Patriotes du Haut-Valais et mit la ville à sac. En 1388, il parvint à mettre la main sur Nice et la Provence orientale, donnant ainsi un débouché maritime au comté de S. Il mourut à la suite d'un accident de chasse, mais des rumeurs d'empoisonnement se firent rapidement jour, reflet des conflits violents qui divisaient alors la cour de S. entre le parti de sa mère et celui de sa femme.

Bibliographie
– DBI, 2, 747-748

Auteur(e): Bernard Andenmatten

Mermetus Noblet

  • 1001
  • Personne
  • XIVe siècle

Mermetus Noblet est recteur de l'Hôpital de Romont avec d'autres recteurs. Il est bourgeois de Romont

Cossonay, Jean de

  • Personne
  • 1219!-1273

Cossonay, Jean de
Attesté vers 1219 comme chanoine de Lausanne, décès 18.6.1273 à Lausanne. Fils de Jean, seigneur de C., et d'Agnès. Chancelier épiscopal (1231-1239). En 1240, une majorité du chapitre élisait Philippe Ier de Savoie comme nouvel évêque de Lausanne. Favorable aux comtes de Genève et anti-Savoie, une minorité des chanoines emmenée par l'archevêque de Besançon et l'évêque de Langres préférait C., qui s'imposa finalement au printemps 1241 grâce à l'intervention du pape Innocent IV. Les démêlés de C. avec la maison de Savoie entraînèrent le partage de la juridiction séculière à Lausanne entre l'évêque et Pierre de Savoie (1260). C. conclut en 1271 une alliance défensive avec le comte Philippe. Pendant son long épiscopat (1240-1273), C. exerça une grande influence sur l'organisation de l'évêché de Lausanne (création de l'officialité et de châtellenies).
Bibliographie
– HS, I/4, 120
– J.-D. Morerod, Genèse d'une principauté épiscopale, 2000, 239-292

DHS- Auteur(e): Ansgar Wildermann / ME